Contributions multiples 4 mai 2015
L’article sur les treuils et en particulier la question du dégrippage des barbotins soudés par la rouille a provoqué des réactions de la part de certains de ceux qui ont eu à se confronter à ce problème et qui, chacun dans leur coin, ont imaginé des solutions pour résoudre ce problème.
En voici quelques exemples :
* La solution “Michel”
Attacher l’ancre du treuil grippé à un point fixe du bateau avec un bout à couper et dévider au treuil 2 ou 3 mètres de chaine. Bloquer l’entrainement du treuil (par le cliquet sur la roue d’entrainement par exemple) de telle sorte que lorsqu’on coupe le bout et que l’ancre tombe de 2 m ou 3 m de hauteur, le barbotin soit soumis à un choc brutal qui tende à le désolidariser de la roue d’entrainement (le frein étant désserré bien sûr). C’est en quelque sorte une clé à choc gros gabarit.
* La solution “Clément”
On peut se servir d’une meuleuse d’angle équipée d’un disque à tronçonner (faible épaisseur) pour passer entre barbotin et roue d’entrainement et faire disparaître cette zone de collage due à l’oxydation du métal entre les deux pièces qui les empêche de tourner librement l’une par rapport à l’autre.
* La solution “Eric”
Dans le cas concret, le volant en fonte d’actionnement du treuil était monté sur son arbre avec une clavette un peu trop petite par rapport à la dimension de la rainure de l’arbre. Il en résultait un petit jeu entre le volant et l’arbre. Ce jeu a été utilisé comme une clé à choc. Sans forcer car il ne fallait pas non plus prendre le risque de casser les dents des roues dentées ; la fonte est fragile. Les vibrations ont fait apparaître, de façon preque imperceptible au début, un jeu entre les deux pièces qui est allé en augmentant au fil du temps. Le barbotin avait été préalablement chauffé au “flambard” pendant au moins 1h.
Si le jeu du volant n’existe pas, ce qui est tout à fait normal, on peut en créer un momentanément en démontant le volant et en le remontant, provisoirement, avec une clavette plus petite.