Auteur Eric Gallais 13 Février 2015
Étiquette navale et amarrages
Il y a sur l’eau, que ce soit en mer ou en rivière, quelques règles de savoir-vivre (et de savoir-faire) en matière d’amarres et d’amarrage, qu’il vaut mieux connaître si on ne veut pas être catégorisé comme un terrien indécrottable.
Il faut savoir nommer et mettre en place divers types d’amarres :
1 et 2 : Amarres de bout
3 et 4 : Gardes
T :Traversière
Les traversières ont le défaut de laisser peu de jeu, lequel peut être utile voire indispensable en cas de variation du niveau de l’eau : marées, crues… On ne les mettra en place sur un quai que temporairement pour contrôler l’espacement entre le quai et le bateau le temps d’un embarquement par exemple.
Quelques règles à observer :
- Laisser le rab d’amarre sur le bateau et non sur le quai : on évite ainsi les amas de corde casse-gueule sur le quai et cela permet un réglage des amarres depuis le bateau sans être obligé de monter sur le quai.
- Sur une péniche on dispose de 4 paires de bollards, 2 à l’avant, 2 à l’arrière. Sur chaque bollard on a un maneton bas et 2 maneton symétriques dans la partie haute du bollard. Avec l’amarre provenant du quai, en arrivant sur le bollard en faisant un passage sous le maneton bas puis 3 tours dans le sens des aiguilles d’une montre avant de faire un nœud de cabestan sur l’autre bollard (ou 2 demi-clef sur chacun des manetons hauts) . A défaut de suivre ces modalités, prévoir une hache pour larguer le nœud.
- Passer une amarre en double pour permettre de larguer la dernière amarre depuis le bateau au moment du départ.
- Passer l’œil épissé à l’intérieur de tous les yeux épissés déjà en place : cela évite à un bateau arrivé avant vous d’être obligé de vous larguer pour partir.
- Dans le cas d’un amarrage à couple savoir faire un amarrage bollards contre bollards correct.
- Dans les manœuvres d’écluse, fuir comme la peste tout nœud ou toute combinaison d’amarrage qui pourrait s’avérer inlarguable au moment où il faut donner du mou.